Je me suis renseigné : le recours hiérarchique dans 90% des cas est refusé.
Il reste donc deux solutions :
- Plainte avec constitution de partie civile : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F20798
- Citation directe https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1455
La citation directe est très simple, très rapide et très « forte » car la citation directe est remise à l’auteur de l’infraction par un huissier et l’invite à se présenter devant le tribunal ! Désavantages : la procédure coûte environ 100 € (frais d’huissier).
La plainte avec constitution de partie civile est bien plus longue, peut prendre des mois, mais il n’y a pas de frais d’huissier.
Dans les deux cas, il se peut que le juge exige de la victime qu’elle consigne de l’argent (par exemple dans cette affaires, 1 500 € pour une citation directe par une entreprise : https://www.dalloz-actualite.fr/sites/dalloz-actualite.fr/files/resources/2017/07/fl2507vt1682169.pdf ). Évidemment on peut toujours se désister au dernier moment et donc ne pas verser la consignation. Dans les deux cas aussi, si le tribunal relaxe finalement l’auteur (DGAC ici) alors le tribunal peut condamner la victime au paiement d’une amende civile dont le montant ne saurait excéder 15 000 euros (art. 392-1 Code pénal concernant la citation directe).
La citation directe semble intéressante si l’on a l’identité de l’auteur et la preuve claire du délit ce qui permet très simplement d’expliquer et de convaincre le juge lors de l’audience.
Avis personnel : si l’on a clairement un courrier de la DGAC qui exige le paiement + la preuve que le paiement est illégal (ce que dit la CADA, donc ce point semble OK) alors la citation directe semble la meilleure solution notamment pour la pression forte mise sur l’administration quand un huissier vient chez eux délivrer la citation… Par ailleurs on doit pouvoir trouver des huissiers pour 50 €.